
Exprimer son génie, c’est savoir ce que vous voulez faire de votre vie et le faire, car cela exprime qui vous êtes vraiment.
Marie Curie
A quand une ligne dans les bilans des entreprises « + de justice sociale » et « + d’impact positif pour la planète » proposée par les actionnaires aux dirigeants de leurs entreprises ?
Les limites s’estompent entre privé et public. Le monde est de moins en moins manichéen. Entre entreprise et intérêt général ça bouge et ça bouge sans doute plus vite du côté des entreprises.
Pourquoi j’en parle ?
Parce que les échos faisaient leur une le week end dernier sur Emmanuel Faber le Janus du CAC 40. Janus, et DG de Danone, il dit et redit que sans justice sociale il n’y aura plus d’économie. Il veut changer le monde en tant que dirigeant d’entreprise. Il pilote une feuille de route pour réaliser une révolution de l’alimentation et il est à la tête d’une multinationale de 100 000 personnes
J’en parle aussi parce que Emmanuel Faber milite avec Nicolas Hulot pour une nouvelle définition de l’entreprise dans le code civil (art 1833). Depuis toujours elle « sert l’intérêt commun des associés » L’idée est d’y ajouter celui des parties prenantes. En clair : les salariés, les générations futures, la planète.
J’en parle aussi parce qu’il y a 20 ans Pierre Duponchelle, patron du Relais, militait en vain pour qu’un statut de l’entreprise « à but social » voit le jour et je l’accompagnais dans l’aventure.
Cette évolution dit de NOUS, que le changement culturel s’accélère.
« L’économie sans le social c’est de la barbarie, le social sans l’économique c’est de l’utopie » répète Emmanuel Faber. Le seul moyen est de les résoudre ensemble, et c’est en cela que les visions du monde se mêlent et que les entreprises deviennent co actrices du bien commun. Pour être pro actif, on a besoin de se sentir libre, libre d’être qui on est. C’est vrai pour tout le monde, ça l’est encore plus quand on est dirigeant.Savoir qui on est pour trouver quelle est notre place et comment être pleinement contemporain de ce qui se passe aujourd’hui.
Emmanuel Faber est un homme libre, et c’est un patron d’une entreprise du CAC 40.
J’ai appris, pendant ces 25 ans d’expériences, qu’il n’y a pas de changement collectif sans changement individuel. C’est pour ça qu’aujourd’hui j’accompagne mes clients à trouver qui ils sont. Reprendre leur temps en main. Retrouver de la hauteur de vue pour être libre de décider ce qui est bon pour le projet à moyen et long terme.
Savoir qui ils sont pour trouver quelle est leur place et comment être pleinement contemporain de ce qui se passe aujourd’hui avec cette triple lecture qui nous guide dans tout ce que nous faisons : MOI, NOUS, LE MONDE pour réconcilier notre vie intérieure et notre vie extérieure.
J’ai envie de partager cette aspiration à ouvrir notre champ de conscience, et à nous donner le temps de cerveau disponible pour être aligné et rompre avec la schizophrénie de « qui je suis » dans mon travail et dans ma vie.