
Chacun est porté par une vision du monde qui lui fait voir le monde d’une certaine manière. Et chaque vision s’est installée dans une conviction que son attitude est « meilleure » que celle des autres.
Pour réussir à s’adapter au monde VUCA. Pour créer l’alchimie entre les anciens et les nouveaux arrivants dans l’entreprise. Pour trouver le bon positionnement en lien entre les racines de l’organisation et ce dont le monde a besoin aujourd’hui. La clef d’un nouveau rapport aux autres et au monde, c’est soi.
En ce début d’été j’ai embarqué mes clients dans un travail réflexif sur leurs visions du monde …
Opérer une révolution de son regard ne se décide pas, changer de façon de voir et donc d’agir, non plus.
Un effort est à faire pour déraciner les fonctionnements automatiques qui sont le résultat d’’une vision qui est le produit de nos habitudes et d’un niveau de conscience que nous pouvons, si nous le désirons, faire évoluer.
Pour mener à bien la traversée qu’est une transformation il faut de l’humilité, de l’envie, de la curiosité et aussi de la méthode et de l’inspiration.
Une des missions d’un COMEX ou d’un CODIR est de comprendre ces différentes visions du monde qui sont à l’œuvre dans l’organisation. De mesurer si une mono culture s’installe. De veiller à recruter des profils qui vont ensemencer le collectif et faire dialoguer ces niveaux de conscience complémentaires pour passer à l’octave supérieur de l’entreprise.
Avoir appris à déceler et reconnaître ces différentes visions du monde qui font le sel du collectif donne un élan nouveau. Pour évoluer dans son positionnement, trouver les mots pour adresser des prospects qui n’étaient pas dans le pipe et pour attirer, garder et faire grandir ces nouveaux espoirs, ou étoiles, sans qui l’organisation ne passera pas le cap. Cela donne aussi l’impulsion pour entrer dans cet esprit de proposition, et c’est bien un état d’esprit qui peut se développer. II s’agit d’apprendre à mieux se connaître, à savoir construire autour de désaccords, à prendre sa part, à trouver de nouvelles manières de faire en prenant conscience des inters – dépendances dans lesquelles on est.
Ce changement se manifeste. Il n’est pas dogmatique, il est à bas bruit, il y a plusieurs voies, mais il est là. Et je trouve passionnant ce moment dans lequel nous sommes qui offre l’opportunité de faire émerger de nouvelles manières d’être à soi, aux autres et à la nature.