2ème épisode.
J’accompagne des virages… des bifurcations, des tournants. Et c’est passionnant !
Dans le top Ten des ingrédients de la recette :
Travailler conjointement avec le directoire et les équipes. Coacher individuellement les piliers de l’entreprise, le CODIR, et les équipes projets qui vont s’engager dans la résolution des enjeux clés.
Se doter de boussoles pour garder le cap pendant la transition. Identifier collectivement les caps, les repères, les aléas. Et se munir de ces boussoles pour arbitrer, diriger et passer les étapes.
Clarifier. Clarifier, la vision, faire le saut vers la raison d’être, incarner cette raison d’être, nourrir les histoires préférées qui racontent cette raison d’être. Garder les fidélités aux racines de l’entreprise, observer les loyautés qui sont à l’œuvre dans l’organisation. Faire le tri, libérer ce qui doit l’être tant au plan matériel qu’immatériel.
Construire ensemble un langage commun.
Inventer des rituels managériaux consonants avec la personnalité de l’entreprise et l’esprit du collectif.
gouvernance. S’allier à de nouveaux acteurs. Rencontrer des pairs, se tester à entreprendre différemment.
Ouf…ça fait beaucoup.
Ces ingrédients lorsqu’on les réunit permettent au « virage » de s’accomplir. Tout est lié, c’est du coaching d’organisation. On ne segmente pas les sujets comme lorsqu’on pilote un projet. Piloter la transformation demande une façon d’être et des pratiques qui sont holistiques.
J’ai noté que pour que la transformation opère il faut aussi revenir à certains basiques, des CODIR qui arbitrent, des groupes projets équipés de méthodes et d’outils souples pour avancer et garder la mémoire de cet avancement, des connexions utiles vers des inspirateurs, etc. .. Mais ce ne sont que sel, poivre et épices pour réussir la recette.
Il n’y a pas de secret…. comme pour toute bonne cuisine, le plus important reste l’inspiration, le tour de main, et le désir de servir le meilleur.