
Mettre en mots « qui on est » pour une entreprise est une plongée en eaux profondes et une remontée lumineuse.
B Corp, Entreprise à mission, perma entreprise …Les dynamiques pour transformer de l’intérieur les organisations pour qu’elles prennent conscience et changent de comportements se suivent… et s’enrichissent les unes des autres.
Un des premiers exercices de pensée proposé aux entreprises candidates est de formuler leur raison d’être. Cette raison d’être est l’expression de son identité, profonde et affichée, qui la fait exister face au reste du monde. Comme pour une personne, une entreprise peut cheminer pour « devenir qui elle est ».
Et le sujet de la raison d’être est le 1er nœud sur la corde à nœuds pour grimper vers son évolution. La raison d’être… au delà des mots sur le papier.
« Le groupe FDJ propose à tous ceux qui aspirent à jouer et à vivre des instants d’émotions, une offre de jeux diversifiée et responsable ». Il y a des raisons d’être qui n’engagent personne, à l’image de celle de la Française des Jeux, entreprise positionnée pourtant comme « à mission ».
Trouver les mots qui collent à la réalité de l’entreprise, les mots simples qui parlent à tout le monde et qui ne sont pas des slogans est un travail précieux à mener ensemble. Ensemble avec un prisme large, qui englobe au delà de l’interne.
Aller chercher la singularité, l’unicité de l’entreprise, ce qui lui est propre, ce qui parle de ses qualités fondamentales, mais aussi de son ombre, de ses manques et de ce qui constitue ces racines sont une étape cruciale et déterminante pour les entreprises voulant s’engager dans un chemin de transformation. C’est un acte d’introspection profond. Qui ancre pour sécuriser et permettre à une nouvelle étape de prendre forme.
Un tournant pour qu’une nouvelle forme de l’entreprise puisse advenir.
Une fois ce tournant amorcé, les chantiers de transfo peuvent se décliner et engager les évolutions profondes (https://sylvie-loutre.fr/2022/08/28/feed-back-du-terrain/) Pour cela il faut avoir le temps …long, ne pas dépendre des réactions court thermistes des actionnaires, lorsque les résultats économiques se dégradent (pour le moment…). Renforcer, peut être, le pouvoir des comités de contrôles prévus par la loi PACTE et laisser la place à la nouvelles générations d’acteurs qui de façon native ont intégrés que toutes nos actions sont des relations éco systémiques et co responsables.
L’urgence climatique aujourd’hui est telle qu’il faut renverser la table et essayer non pas d’arranger sur les bords ce qu’on fait déjà mais de devenir une solution pour la société