Parce que c’est un «éléphant dans la pièce».

Quand on doit insuffler la transformation d’une organisation, on a besoin de se confronter (étymologie confrontare, confiner à…) à ses propres résistances au changement, ses peurs, et ses visions du monde. (https://sylvie-loutre.fr/2021/07/15/quand-on-a-des-lunettes-jaunes-on-voit-le-monde-en-jaune/).

Les transformations socio écologiques des entreprises sont des révolutions coperniciennes. On est obligé de se décentrer. Elles demandent un changement de regard, un re positionnement et révèlent de nouvelles lois. Des lois d’attractivités et des lois de générativité ( relation au vivant).

Il faut du temps, pour changer de regard . Et si il n’y a pas ce changement de nos représentations intérieures, nous ne changeons pas de comportement. Or sans changement de comportement des personnes qui drivent et impulsent la dynamique, il n’y a pas de réelle transformation. Les équipes peuvent s’échiner, les solutions techniques peuvent être mises en place, mais cela ne suffit pas.

Dans mon accompagnement je vais, comme une co pilote, épouser la tenue de route, la vitesse, de mon client. Et je vais surtout veiller à l’accoucher d’un cap, d’une destination à atteindre qui soit concrète, mesurable, et claire. Et nous allons cheminer, passer par des noeuds et des ouvertures pour atteindre cet objectif, nous aborderons des sujets « touchy », nous irons à contre courant.

  • Avant de se projeter pour avoir le sentiment d’aller de l’avant nous nous tournerons vers le passé pour identifier les fondations.
  • Nous irons dénicher les sources de sens, pour ne pas formuler des valeurs passe – partout et qui ne fédèreront personne.
  • Nous poserons un diagnostic sincère sur l’alignement, ce mot éponge, qui parle de cohérence intérieure et d’incarner ses visions et les valeurs, les siennes et celles de l’entreprise.
  • Nous vérifierons ensemble la maturité de la relation , au sein du CODIR, avec les équipes et avec les personnes clés de l’éco système personnel du dirigeant et celui de son entreprise.
  • En avançant nous poserons des “ clôtures” pour développer des solutions pratiques et pour distinguer les actions à long terme des actions à court terme.

Et c’est pour cela que les «  éléphants in the room» empêchent de développer les bonnes solutions de transformation.

Je pense sincèrement que les entreprises ont besoin de psycho sociologues 🙂